Commémoration du 11 novembre

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Ce jeudi 11 novembre, la municipalité de Treillières a célébré le souvenir du 11 novembre 1918. M. Royer, maire de Treillières, Mme Drion, conseillière départementale et M. Rouaud, président de l’Union des anciens combattants, étaient réunis autour du monument aux morts pour un moment de recueillement. Les jeunes élus du Conseil Municipal des Enfants (CME) se sont associés à l'évènement en lisant des extraits de livres évoquant la guerre 14-18, repris ci-dessous :

ALICE

La véritable histoire de Jean-Corentin Carré, jeune soldat de la guerre 14-18

Je pense sans cesse à la guerre, à Marie qui pleure son fiancé. Ma sœur est courageuse, elle aide les parents comme elle peut aux champs et à la maison. Je voudrais me montrer brave comme ces enfants qui fuguent partout en France pour rejoindre le front.

CAPUCINE

 Les jeunes filles aussi se mobilisent. Beaucoup s’engagent comme infirmières, d’autres deviennent marraines de guerre et soutiennent par leurs lettres le moral des poilus.

 HAYLEY 

La véritable histoire de Jean-Corentin Carré, jeune soldat de la guerre 14-18

Voilà quelques semaines mon bataillon a rejoint le front à Verdun. Ici, les bombardements s’intensifient de jours en jours. J’en ai les oreilles qui bourdonnent. Nous multiplions les attaques, mais l’ennemi ne recule pas. L’enfer sur terre existe. Personne ne peut imaginer nos conditions de vie.

 MAXIME

Il fait froid, il pleut. Je dors mal, rats, vermine, tirs d’artillerie. L’eau et la nourriture manquent… Il ne faut pas se poser de questions, juste prier pour ne pas mourir déchiqueter par un obus. 

 BASTIEN

Le casque d’OPAPI

Le carnage a duré 4 ans. Quatre longues années à s’entredéchirer. Quand l’armistice a été signé en novembre 1918, il y avait des millions de morts et de blessés de chaque côté. Partout ce n’était que ruines, troncs d’arbres calcinés, des paysages où plus rien ne poussait à part les coquelicots.

PAUL

Le casque d’OPAPI

-       « Et ton grand-père ? »

-       « Il est revenu. Blessé. Cassé. Le coeur en miettes ».

-       « Et le grand-père d’Opa Franz ?

-       « Rentré lui aussi. Avec une jambe de bois

 LUCIE

« Le casque d’OPAPI »

S’ils avaient su qu’un jour, après une nouvelle guerre, après une nouvelle paix, leurs pays deviendraient amis et que les enfants des enfants de leurs enfants se marieraient entre eux !

ELOUAN

« Les deux soldats »

Mais un matin arrivèrent des soldats. Il faut défendre ton pays et en finir avec ces sales ennemis. Enfile ça et prends ton barda. Tu oublies les étoiles, les rivières, les mirabelles, ton père, ta mère, ta sœur. T’es un soldat TOMA. Tu marches au pas, tout droit. Tout droit vers la guerre. Tout droit vers l’enfer.

 AGATHE

« les deux soldats »

TIBO d’ici, TOMA de là-bas sont arrivés en même temps dans un immense champ de bataille. Ils sont restés et chacun a tiré de l’autre côté de la tranchée.

Ils ont tiré des p’tits gars d’ici, des p’tits gars de là-bas, des p’tits gars qui étaient leurs frères, mais ils ne le savaient pas.