Les isolants biosourcés sont fabriqués à partir de fibres végétales tels que le bois, le chanvre, le lin, la balle de riz ou de céréales... ou encore à partir de fibres recyclées d’origine végétale comme le coton recyclé ou le papier recyclé... Durant leur cycle de croissance, ces végétaux captent le carbone de l’atmosphère pour le stocker durablement une fois récoltés. Les isolants biosourcés contribuent ainsi largement à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment et donc des constructions. D’autres isolants biosourcés peuvent également provenir des animaux, comme la laine de mouton...

Ces isolants biosourcés sont commercialisés sous forme de panneaux, rouleaux ou vrac. On peut les utiliser pour isoler les murs, les toitures et les sols, en construction neuve et même en rénovation, deux techniques d’isolation sont possibles, isolation par l’intérieur ou par l’extérieur. Les isolants biosourcés présentent à la fois des performances thermiques équivalentes aux isolants conventionnels (laine de verre…) et des propriétés techniques qui impactent positivement le quotidien des occupants et leur santé. En effet, l’isolant biosourcé régule l’hygrométrie pour une bonne qualité de l’air intérieur, améliore l’acoustique et les effets du déphasage thermique été/hiver s’en trouve atténués. Enfin, l’empreinte écologique est évidemment plus faible avec les isolants biosourcés que les isolants conventionnels issus de la pétrochimie ou d’origine minérale (impact carbone et environnemental positif sur l’environnement, productions naturelles locales, réduction des déchets...).

Et son coût ?

Les isolants biosourcés peuvent représenter un surcoût par rapport à des matériaux conventionnels, et tous les ménages ne peuvent pas, financièrement opter pour cet isolant, surtout quand le budget rénovation est déjà très serré. C’est pourquoi conscient des multiples impacts positifs de ces matériaux pour la santé et l’environnement, la CCEG souhaite accompagner financièrement les projets de rénovation qui les intègrent. Désormais, si vous souhaitez réaliser des travaux d’isolation avec un matériau biosourcé, en vous faisant accompagner par un conseiller SERENHA, vous pourrez bénéficier d’une prime pouvant aller jusqu’à 4 000 € ! Par exemple, si vous isolez 120 m² de murs par l’extérieur avec un isolant biosourcé en respectant les critères de performance, une prime de 20 €/m² pourra vous être attribuée, soit au total 2 400 € d’aide de la communauté de communes. Attention, les travaux doivent être réalisés par une entreprise certifiée RGE et la demande de prime devra être faites avant le début des travaux. Alors plus d’excuses, optez pour le biosourcé !